Ne croyez pas ce que l'on raconte !

Rappel de nos Statuts.

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Art. 2 But

L’association est créée dans un objectif général de promotion des idéaux de tolérance, de paix et de solidarité dans le monde.

Elle a pour vocation de soutenir, accompagner, participer et développer des projets de développement à l’étranger portés par des acteurs locaux.

Ces projets d’aide seront prioritairement orientés vers les populations les plus fragilisées économiquement et socialement.

CYCLONE DE SOLIDARITÉ privilégie des actions s’inscrivant dans une logique de pérennité des projets soutenus et d’autonomisation des acteurs locaux afin de permettre aux structures locales de prendre en charge durablement leur propre développement.

CYCLONE DE SOLIDARITÉ vise également à apporter de l’aide, financière, matérielle ou logistique, dans des situations d’urgence humanitaire.

L’association s’interdit toute activité politique ou religieuse. 

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Nous ne pouvons néanmoins pas être aveugles et ignorer ce qui s'est passé au Nicaragua entre avril et juillet 2018.

Vous trouverez ci-après une relation des faits qui évite, autant que faire se peut, de prendre position pour ou contre l'une des parties.

Tout les faits relatés ci-après ont été largement commentés dans des articles de la presse nationale française ("Le Monde", "La Croix", "Le Figaro", "Libération", ...) qui relayent des dépêches  de l'Agence France Presse.  Ces articles ne citent parfois que le jour de la semaine sans préciser la date.  Toutes les dates citées ci-après précisent donc le jour de la semaine afin de faciliter la compréhension de le chronologie de ces articles, si vous souhaitez vous y reporter en les consultants sur la toile .

La diaspora nicaraguayenne d'opposition à l'étranger a nettement gagné la bataille médiatique  aux Etats Unis et en Europe.

Si vous y prêtez attention, vous ne tarderez pas à constater que tous les commentaires diffusés en France sont clairement hostiles au gouvernement nicaraguayen et que la mode journalistique est tout à fait  favorable au "dégagisme".  

En France, il n'y a guère que le parti des "Insoumis" de Jean-Luc Melanchon pour regarder ce qui se passe au Nicaragua sans "a priori" négatif.

Cf. https://francais.rt.com/international/51891-Nicaragua-manifestants-pas-si-pacifistes-décryptage

 

Que s'est-il réellement passé ?

Depuis avril 2018, l'opposition au gouvernement sandiniste a mené une campagne violente et efficace contre le Président Daniel Ortega, ex-leader de la révolution sandiniste qui a été au pouvoir de 1979 à 1990 avant de revenir en 2007. Les manifestants ont d'abord été mobilisés par les réseaux sociaux pour dénoncer l'inertie supposée du gouvernement pour lutter contre des incendies. Puis les manifestants ont été mobilisés par les réseaux sociaux pour dénoncer une réforme des retraites, depuis abandonnée.  Pour finir, les manifestants dénoncent une confiscation du pouvoir par Daniel Ortega et son épouse Rosario Murillo qui sont accusés de népotisme et de clientélisme et dont ils réclament le départ.

 

 

Pendant près de trois mois, l'Église et l'opposition soufflent sur les braises
pour semer le trouble et orchestrer le désordre en espérant tirer les marrons du feu !

(Cf. "Journal des événements du 18 avril au 19 juillet 2018")

 

En trois mois, le mouvement de contestation anti-gouvernemental et la répression qu'il a provoqué auraient fait près de 300 morts et environ 3000 blessés (dont au moins un tiers dans les forces gouvernementales, y compris en uniforme).  

Pourtant, une fois le calme est revenu au Nicaragua, il semble que le nombre des victimes de la répression ait été largement falsifié par l'opposition qui a su manipuler les médias étrangers  ! Certains morts mis en exergue ressuscitent. D'autres étaient déjà morts avant le débuts des manifestations. De plus, l'opposition a réussi à faire passer certaines de ses victimes pour des sandinistes repentis tués par la répression.

Depuis le 19 juillet 2018 les forces gouvernementales ont repris le contrôle des voies de communication, le calme est revenu et l'activité économique a pu reprendre. Néanmoins, l'activité touristique qui n'était déjà pas très forte a énormément de mal à reprendre.

En raison de cette agitation, la croissance au Nicaragua pour 2018, que le FMI estimait début avril de l'ordre de 4,5%, sera finalement nulle et peut-être même négative !

Les médias étrangers sont passés à autre chose, mais les campagnes médiatiques mensongères ont porté leurs fruits et l'opposition capitalise. Le gouvernement de Daniel Ortega ne pourra pas être crédité d'une bonne gestion économique.

Le coup d'État ayant échoué, l'archevêque de Managua, Léopoldo Brenes, a changé de ton et essaye maintenant de se faire oublier, alors qu'une pétition circule pour demander la destitution et le remplacement d'un certain nombre d’ecclésiastiques.