2 - Contexte.

         2.1 - Situation actuelle

         2.2 - Une expérience convaincante

 

2.3 – La méthode bio-intensive de culture sur des petites surfaces.

La méthode bio-intensive de culture (Micro-agriculture biointensiveest une méthode agricole visant à produire une alimentation complète sur une petite surface tout en enrichissant en humus le sol cultivé. Le but de cette méthode est une production alimentaire soutenable, basée sur un système auto-fertile et autonome en semences.

Il s'agit d'une méthode étudiée et développée par John JEAVONS (cf. biographie) à partir des travaux du maître-horticulteur anglais Alan CHADWICK au début du vingtième siècle. En raison de cette filiation, cette méthode s'inscrit dans les principes de la "permaculture" et s'inspire de l'agriculture biodynamique et de la méthode de maraîchage dite intensive française.

De la biodynamie elle reprend l'absence d'intrants (créant ainsi des systèmes agricoles auto-fertiles), le compagnonnage végétal, l'utilisation de certaines préparations à base de plantes, et l'attention au cycle lunaire (lune croissante/décroissante, nouvelle/pleine lune) pour les semis.

De la méthode intensive française elle reprend le travail sur buttes préparées par double-bêchage et la minimisation de l'espacement des plantes. Dans la suite des travaux d'Alan CHADWICK, elle accorde une importance fondamentale à  l'usage de variétés anciennes (pas d'hybrides F1, ni de variétés issues de la "révolution verte"). De plus, elle veille à respecter un équilibre des cultures associées dans la planification et la répartition des surfaces (60% de culture de céréales ou gramineuses pour le carbone30% de culture de féculents ou racines pour les calories10% de culture de légumes pour les oligos-éléments et les vitamines).

Cette méthode n'est guère adaptée aux cultures de surfaces étendues, néanmoins, après le Grenelle de l'environnement, l'agronome Michel Griffon (Directeur général adjoint de l'Agence Nationale de la Recherche) en a proposé un équivalent pour les grandes cultures.

Dans cette optique, une association dont le siège est à l'École supérieure d'agriculture d'Angers développe en France, avec le laboratoire d'agro-écologie, la recherche d'une «agriculture écologique intensive»

La méthode bio-intensive de cultures vivrières à petite échelle en zone rurale nécessite trois fois moins d’eau que les techniques conventionnelles voire agro-écologiques classiques. Cette méthode de culture bio-intensive permet de produire de manière durable (augmentation considérable de la fertilité du sol) et écologique (aucun besoin d’énergie fossile) sur une surface réduite (cinq fois moins de surface pour la production de la même quantité d’aliments), avec de hauts rendements (au moins quatre fois plus que l’agriculture conventionnelle) et de manière autonome (auto-suffisance de la parcelle cultivée, aucun besoin d’achat de produits externes ni de semences). Dans le contexte actuel de l’Amérique Centrale, qui risque encore de s’aggraver dans les années à venir, cette méthode se révèle particulièrement utile et adaptée.

En se fondant sur les travaux théoriques d’Alan CHADWICKla méthode bio-intensive de cultures vivrières est issue des quarante années d’expérience, de recherche et de mise au point dirigées par John JEAVONS. Cette méthode de culture correspond à des pratiques qui étaient encore courantes parmi les maraîchers en France dans les des années 1950, par exemple dans la plaine Saint-Denis à coté de Paris en pays Nantais.

Comme la « Permaculture »,  cette méthode est systémique et globale.  Comme la « Permaculture »,  elle ambitionne une production agricole durable, très économe en énergie et respectueuse des êtres vivants et de leurs relations réciproques. Comme la « Permaculture », elle tend à améliorer l’autonomie et la résilience des producteurs en les rendant moins dépendants des systèmes industriels de production et de distribution. 

Néanmoins, cette méthode peut se distinguer de la permaculture par une application plus rigoureuse des principes pour respecter les équilibres écologiques naturels  et atteindre des équilibres plus résilients. Par exemple, elle est beaucoup plus stricte que la permaculture vis-à-vis de l’utilisation des intrants (chacun doit produire son propre compost équilibré) et et ne tolère aucune utilisation de semences hybrides F1 ce qui est pleinement justifié dans le contexte nicaraguayen. 

 

                   2.4 - Définition du besoin

 

 

 

Une méthode de culture basée sur des techniques ancestrales et pourtant novatrice.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une méthode de culture sur petites surfaces écologique, durable performante, économe et qui consomme trois fois moins d’eau.

 

 

 

 

 

 

 

  

Une méthode culture qui s'apparente à la permaculture mais qui s'en distingue en étant très stricte.


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