8 - Historique et réalisations concrètes du « Ciclón »

Historique :

- L’association « Cyclone de solidarité » (France) et « Ciclón de solidaridad » (Nicaragua)

En 1999, suite au cyclone Mitch qui dévasta le Nord du Nicaragua en 1998, un couple franco-nicaraguayen vivant en France crée l’association loi 1901 « Pour un cyclone de solidarité » afin de récolter des fonds pour reconstruire quelque unes des maisons détruites. Suite à la solidarité d’urgence, l’association française soutient dès 2001 des micro-projets de développement durable dans la région d’Achuapa.

Peu à peu, l’activité des volontaires de l’association française s’essouffle, mais l’énergie des nicaraguayens perdure et les projets sont toujours actifs. De ce fait, les nicaraguayens décident sous l’impulsion d’Esteban GARCIA PEREZ, le premier des fondateurs de l’association française, de créer leur propre association de droit local de protection de l’environnement sous le nom de « Ciclón de solidaridad ».

Les recherches locales de financement n’ayant pas donné de grands résultats, les actions de l’association se font, pour la majeure partie, uniquement sur la base du volontariat depuis 2007. Cela confère une certaine lenteur aux activités de l’association mais aussi toute son authenticité et son honneur. Aucune des actions ou projets de l’association n’est « parachutée» . Au contraire, ce sont les acteurs nicaraguayens des projets qui formulent leurs besoins.

De 2007 à 2012, le « Ciclón de solidaridad » a soutenu une douzaine de microprojets de développement durable dans la région d’Achuapa. Le projet de pisciculture de San Nicolas a permis de protéger une espèce de truite locale (Guapote), de diversifier de l’alimentation des familles et d’apporter un revenu alternatif à l’agriculture. Le poulailler collectif de Las Lajas, la pépinière de El Lagartillo, la banque de semence du Guanacaste et huit autres projet ont été menés à terme et continuent à fonctionner aujourd’hui. (Cf. "Nos anciens Projets")

- Formations théoriques sur l’environnement -

Depuis 2012, l’association « Ciclón de solidaridad », grâce à l’aide de la mairie d’Achuapa (prêt de matériel), du Ministère de l’éducation (MINED – prêt de locaux) et à la bonne volonté de nombreux membres de l’association, a réalisé plus de dix formations sur les conséquences sur la santé du producteur et du consommateur de l’usage des produits agro-chimiques.

- 2014 : le début du Bio-intensif -

Suite à l’exposition pendant deux années de la problématique environnementale et alimentaire, la méthode bio-intensive de production d’aliment permet de d’apporter un début de solution concrète, rapide et positive aux problèmes constatés. L’association passe de l’information critique à la proposition de solutions. 

Emmanuelle EYRAUD GARCIA se forme à la méthode bio-intensive de production d’aliment grâce à ECOPOL et fait son propre potager sur son lieu de vie à la ferme « La Calamina ». Après sa certification comme enseignante de la méthode bio-intensive, elle commence peu à peu à cultiver des aliments, à reconstituer un sol vivant et à former des personnes.

- Réalisations concrètes majeures -

- Deux formations complètes à la formation bio-intensive

En 2015, elle travaille avec un groupe de neuf familles sur les villages de San Nicolas et El Lagartillo (3 jours de formation complète aux techniques de base du bio-intensif)

En 2016, elle donne une formation complète de 4 jours à Achuapa, dans le centre « El Bloque ». À la demande des participants, les rencontres se poursuivent le 6 octobre2016.

- Intervention à l’école « El Lagartillo »

Depuis début juillet 2016, elle a donné cinq fois cours aux élèves de 5°, 4° et 2° année de secondaire, dans le cadre de l’OTV (Cours d’entreprenariat).

- Création de six potagers bio-intensifs

Création de six potagers bio-intensifs en fonctionnement depuis 2015 sur 3 communes de la municipalité d’Achuapa dont deux démonstratifs (un dans la ville d’Achuapa et l’autre dans l’école du village d’El-Lagartillo).

 

Remarque : Les potagers et formations au bio-intensif effectués jusqu'à présent n'ont reçu aucun financement ! Les jardins ne sont donc pas tous clôturés. Des animaux sylvestres ou domestiques (poules,…) détruisent les plantes et provoquent d’importantes pertes de productions. De plus, les personnes responsables des jardins ou école disposent de très peu d'outils adaptés. Les formations se réalisent grâce au bénévolat avec un outillage emprunté. Pour les repas chacun apporte de quoi cuisiner, ce qui n'est pas toujours facile. En dépit de ces difficultés, des résultats appréciables sont obtenus et prouvent la grande motivation des acteurs du projet. Mais ce système a ses limites et est épuisant pour les volontaires bénévoles.

 

 

 

Une histoire déjà ancienne !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des actions d’initiative locale

 

 

 

Depuis 2014, le bio-intensif devient progressivement un projet majeur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une action sans financement.

 

 

 

Un engagement qui prouve la motivation,

mais

le bénévolat atteint

ses limites !  

 

 

 


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